]]>
]]>

POINTS DE VUE DE NON MUSULMANS

26.11.05

Avis de spécialistes neutres

Ni vous, ni moi, n’étions là à l’époque, pour aujourd’hui témoigner.
Aussi convient-il de laisser place à quelques grands esprits ou spécialistes, afin de nous éclairer de façon impartiale. Il y a les mythes et il y a l’Histoire. Attachons nous à l’Histoire, et non aux mythes.

Concernant cette (odieuse?) propagande, que c’était l’épée d’acier (c.à.d. la force) qui fut l’instrument moteur de l’expansion universelle de l’Islam, nous exposons
ci-dessous les remarques de certaines éminentes personnalités ou érudits non-musulmans (donc non suspects de sympathie envers l’Islam) qui insistent pour réfuter ce postulat sans fondement:

1. Mahatma K. GANDHI: “Je voulais mieux connaître la vie de celui qui aujourd’hui détient indiscutablement les cœurs de millions d’êtres humains. Je suis désormais plus que jamais convaincu que ce n’était pas l’épée qui créait une place pour l’Islam dans le cœur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie. C’était cette grande humilité, cet altruisme du prophète, l’égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion intense à ses amis et adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en Dieu et en sa propre mission. Ces faits, et non l’épée, lui amenèrent tant de succès, et lui permirent de surmonter les problèmes.” Extrait du journal ‘“Young India”, cité dans “The light”, Lahore, 16/09/1924

2. EDOUARD GIBBON (Célèbre historien britannique): “La plus grande réussite de la vie de Mohammad fut le fait d’une pure force morale, sans un seul coup d’épée.” “History of the Saracen Empire.” London 1870
“le succès phénoménal de l’Islam est dû au caractère exceptionnel de sa spiritualité et de son programme social et politique. L’expansion de l’Islam est l’une des plus grandes révolutions de l’histoire”. “Histoire du déclin et de la chute de l’Empire Romain.” Réédition chez R. Laffont, 1983

3. A. S. TRITTON (Historien): “l’image du soldat musulman avançant avec une épée dans une main et le Coran dans l’autre est tout à fait fausse.” “L’Islam”. Londres 1951 page 21

4. DE LACY O’LEARY (Historien): “ L’histoire est claire sur ce point: la légende des musulmans fanatiques s’abattant sur le monde, imposant l’Islam, à la pointe de l’épée, aux peuples vaincus est un des plus fantastiques et absurdes mythes que les historiens ont pu répéter. “ Aux carrefours de l’Islam”, page 28- (Ed. originale “Islam at crossroads”, Londres 1923, p.8)

5. K.S. RAMAKRISHNA RAO (Hindouiste): “ Mon problème pour écrire cette monographie est facilité du fait que nous ne sommes généralement plus alimentés par ce genre d’histoire (déformée, sur l’Islam), et il est inutile de réfuter ces déformations sur l’Islam. La théorie de l’Islam et l’Épée, par exemple, n’est plus soutenue maintenant dans un quelconque cercle d’historiens digne de ce nom. Le principe de l’Islam, “nulle contrainte en religion” (Coran 2:256), est bien connue.”
“Mohammed le Prophète de l’Islam”, Ed. Alphabeta Paris 1992 p.21/22.

6. JAMES A. MICHENER (Journaliste): “ Aucune autre religion dans l’histoire ne s’est propagée aussi rapidement que l’Islam.... L’Occident a largement cru que ce déferlement religieux fut rendu possible par l’épée. Mais aucun érudit moderne n’accepte cette idée et le Coran est explicite dans le soutien de la liberté de conscience.” “Islam-The Misunderstood Religion, Readers Digest” (Edition Americaine) Mai 1955.

7. LAWRENCE E. BROWNE: “Incidemment, ces faits bien établis contredisent et rejettent l’idée si largement propagée dans des écrits chrétiens, que les musulmans, n’importe où ils allaient, forçaient les gens à accepter l’Islam à la pointe de l’épée.” The Prospects of Islam, Londres 1944.

8. Prince de Galles: Charles d’Angleterre: “La culture islamique, dans sa forme traditionnelle, a réussi à préserver une conception spirituelle globale et complète du monde actuel; chose que nous et nos récentes générations n’avons pas cru utile de faire, en Occident....Il y a une opportunité potentielle à établir de nouveaux et précieux liens entre la civilisation islamique et l’Occident....Peut-être devrions-nous commencer déjà par recruter plus d’enseignants musulmans dans les établissements d’enseignement britanniques...” “The Weekly Telegraph” n°282 du 18 Décembre 1996.

9. Ignacio Olagüe : “Comment une poignée de nomades, venus du fond de l’Arabie, auraient-ils pu imposer leur langue et la loi de l’Islam aux quinze millions d’habitants vivant sur les 600 000 kilomètres carrés de la Péninsule Ibérique ?” “Les arabes n’ont jamais envahi l’Espagne” chez Flammarion

D’autres témoignages existent pour l’Inde, l’Europe Orientale, l’Asie...La liste serait en effet trop longue...

10. Thomas Carlyle (écrivain: “une des plus riches carrières d’idées de son siècle"): “L’on a beaucoup écrit sur la façon dont Mohammad propagea sa religion par le sabre....Il y a, sans doute, beaucoup d’honnêteté de la part des chrétiens à se vanter d’avoir, eux, propagé leur religion...pacifiquement”.
“Le culte des héros”, Londres, 1841

11. Dr Gustave LE BON: “L’habileté politique que déployèrent les premiers successeurs de Mahomet fut à la hauteur de ses talents guerriers qu’ils surent bien vite acquérir. Dès les premiers combats ils se trouvèrent en présence de populations que des maîtres divers tyrannisaient sans pitié depuis des siècles, et qui ne pouvaient qu’accueillir avec joie des conquérants qui leur rendraient la vie moins dure. La conduite à tenir était clairement indiquée, et les khalifes surent sacrifier aux intérêts de leur politique toute idée de conversion violente. Loin de chercher à imposer par la force leur croyance aux peuples soumis, comme on le répète toujours, ils déclarèrent partout vouloir respecter leur foi, leurs usages et leurs coutumes. En échange de la paix qu’ils leur assuraient, ils ne leur imposaient qu’un tribut très faible, et toujours inférieur aux impôts que levaient sur eux leurs anciens maîtres. (...)
La conduite d’Amrou (chef musulman - nda) en Egypte ne fut pas moins bienveillante. Il proposa aux habitants une liberté religieuse complète, une justice impartiale pour tous, l’inviolabilité des propriétés (...). Les habitants se montrèrent tellement satisfaits qu’ils se hâtèrent d’adhérer au traité et payèrent leur tribut d’avance. Les Arabes respectèrent si religieusement les conventions acceptées, et se rendirent si agréables aux populations soumises autrefois aux vexations des agents chrétiens de l’Empereur de Constantinople, que toute l’Egypte adopta avec empressement leur religion et leur langue. C’est là, je le répète, un des résultats qu’on n’obtient jamais par la force. Aucun des peuples qui avaient dominé en Egypte avant les Arabes ne l’avait obtenu. (...) Au contact des Arabes, des nations aussi antiques que celles de l’Egypte ou de l’Inde, ont adopté leurs croyances, leurs coutumes, leurs mœurs, leur architecture même. Bien des peuples, depuis cette époque, ont dominé les régions occupées par les arabes, mais l’influence des disciples du prophète est restée immuable.”
“La Civilisation des Arabes” - Ed Le Sycomore/SFIED (Paris) - Réédition de 1985. p.81, 82- (Éd. originale en 1884, Librairie de Firmin-Didot & Cie, Imprimeurs de l’Institut, rue Jacob, 56 - Paris)

12. Alphonse de Lamartine (écrivain et homme politique français), parlant de Mohammad (Paix sur lui): “Il a fondé une nationalité spirituelle (...), la haine des faux dieux, et la passion du Dieu un et immatériel. Ce patriotisme vengeur des profanations du ciel fut la vertu des enfants de Mahomet (les musulmans - nda); la conquête du tiers de la terre à son dogme fut son miracle, ou plutôt ce ne fut pas le miracle d’un homme, ce fut celui de la raison. L’idée de l’unité de Dieu, proclamée dans la lassitude des théogonies fabuleuses, avait en elle-même une telle vertu, qu’en faisant explosion sur ses lèvres elle incendia tous les vieux temples des idoles et alluma de ses lueurs un tiers du monde.”
“Histoire de la Turquie” 1er Tome, p.278

13. Dr CEASAR E. FARAH (Docteur d’histoire, Université du Minnesota, USA)
“Ni le sabre, ni même un quelconque prosélytisme, peuvent expliquer l’expansion continuelle de l’Islam à travers les siècles. Cette croissance phénoménale doit être attribuée à son pouvoir d’attraction, et à ses capacités à répondre aux besoins spirituels et matériels de peuples adhérant en masse non à une culture pourtant propre à ses fondateurs, des Arabes du désert, mais à une culture religieuse et à un développement socio-politique qu’ils ont évalués au moment de leur conversion.
“Islam”, Barron’s Ed. Series, Inc - Woodbury - New York - 1968 - p.253

- Faut-il remettre en cause l’intégrité intellectuelle de TOUTES ces personnalités?

Amis lecteurs, je vous laisse réfléchir , en votre for intérieur.

en savoir davantage sur les premiers témoignages , découvrir les auteurs et leurs religions:
LE SABRE OU LE POUVOIR
DE L’ISLAM?